Maxime Baderspach, de son vrai nom, a longtemps favorisé les riffs de guitares et les tempos rapides avant de se (re)découvrir une véritable passion pour les bandes originales de films des années 60-70. Après deux albums solo orientés vers la pop de ces années mythiques et fantasmées, il s’entoure d’invités spontanés de la scène lyonnaise. On ne fera pas l’affront d’expliciter d’où provient le pseudonyme d’Initals MB; les amateurs du maître chansonnier Gainsbourg.
On ne ressent aucune volonté chez Initials MB de sonner rétro. Au contraire, les éléments psychédéliques présents dans son travail, les basses mélodiques et incisives, les grooves hypnotiques, les orgues Hammond et autres épinettes font partie de sa langue musicale naturelle. Un véritable fétichisme de ces sonorités qui ne vire toutefois pas au pastiche. Initals MB, plus inspiré par la musique que les paroles, compose des instrumentaux de films imaginaires, en jouant avec les codes monolithiques et les contraintes immuables du genre ; ici un thème accrocheur ne revient jamais, là une structure emprunte des chemins sinueux non linéaires. Vos esprits vous reviennent. La chaleur de ce monde qui vous quitte commence à vous manquer. Pas d’inquiétudes, retournez soigneusement le disque pour présenter la face B à votre diamant et «Bang, Bang !», c’est reparti.
(Texte : Romano Bianchi)
« Brighter » est un single chargé d’émotions qui célèbre notre résilience. Porté par des arrangements pop 60’s, une touche de nostalgie baroque, des refrains luxuriants avec ses chœurs, violons et orgue. Ce morceau explore notre lumière intérieure, cette force vitale et créative qui nous anime et qui peut vaciller face aux épreuves. Brighter nous invite à puiser dans cette énergie pour nous révéler pleinement et vibrer au rythme de notre authenticité.